Le matin, La vie derrière soi, d’Antoine Compagnon, dont je serai amenée à reparler ici, c’est certain.
Dans le sac, les sublimes poèmes d’Avrom Sutzkever dans lesquels je me promène tout en me promenant sur le bord de mer ou sur les sentiers des bois.
les lèvres tranchantes m’ont creusé telle une pelle,
Je prends grand soin de ce livre en le glissant dans le sac à dos dans son petit sac de toile : il est un soleil et il sera un compagnon de route ; lui aussi doit tenir. Son titre est Heures rapiécées. On a toujours senti qu’on avait l’âme rapiécée.
ont exhumé de mon esprit des diamants enfouis.
Si tu ne m’avais creusé je serai resté violon muet
Un océan de sons inouïs
Le soir, La fureur de Frédégonde, d’Eric Fouassier ; roman policier et historique qui se situe dans les Royaumes Francs des années 580. De quoi se dépayser ! Celui-ci est la suite de Par deux fois tu mourras, lu avec le même plaisir il y a quelques jours. D’ici un ou deux soirs, le tome IV de la saga des Cazalet, Nouveau départ, réservé à la médiathèque en novembre, enfin disponible.
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Livres du matin / du sac à dos / du soir.
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Lire.
Le bureau des affaires occultes, d’Eric Fouassier. Un excellent roman policier dont on espère bien qu’il y aura une suite au plus vite. Tout y est : Valentin Verne, un jeune policier à la personnalité sombre, une intrigue politique, une description du Paris des années 1830, et même le grand Vidocq.
A la mesure de l’univers, de Stefànsson, qui est la suite de D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds dans lequel on a retrouvé cette réflexion permanente dans l’œuvre de l’auteur : qu’est-ce que la vie, qu’est-ce qui fait une vie, où qu’elle se passe, quand elle se passe, si ce n’est la vie elle-même, l’amour, la mort ; naître, grandir, ne pas être compris, ne pas comprendre le monde, chercher sa place, aimer follement, désaimer, être désaimé, vieillir, mourir, disparaître des mémoires.
Entre les actes, de Virginia Woolf, après le lumineux La chambre de Jacob. Cette lecture de Virginia Woolf qui ne cessera jamais…